Le regard d’une femme est un miroir. Si on fracasse un miroir, est-on plus beau ?
Le coup de plume du Dimanche …
La violence faite aux femmes n’a aucune excuse, d’aucune sorte.
Ah, les Femmes ! Quelques fois, elles nous exaspèrent. Souvent parce qu’elles nous renvoient une image qu’on ne veut pas voir, une réalité qui révèlent nos défauts que l’on pense si bien cacher… Mais notre manque de discernement chez les sentiments de notre conjointe est pitoyable. Les femmes savent nous montrer tels que nous sommes et non tels que nous voudrions paraître.
C’est là qu’est le drame, car la réaction du mâle provient trop souvent de son cerveau reptilien. Il se sent humilié, agressé ? Il cogne. Et ça n’est pas toujours une question de milieu social. Dans les beaux quartiers, la femme battue noie sa violence quotidienne dans l’alcoolisme mondain.
En France, chaque année, une femme décède, victime de son conjoint ou ex-conjoint tous les 2,5 jours. Et terrifiant constat, selon l’ONU, 603 millions de femmes vivent dans des pays où la violence domestique n’est pas un crime. En 2014, on pose des sondes sur une comète, mais Neandertal est toujours là …
« Bon d’accord, Michel, et alors, on fait quoi ? »
On peut commencer par l’éducation de nos enfants, les filles n’ont pas de gènes particuliers pour nettoyer la vaisselle, les garçons peuvent s’y mettre aussi. Et c’est mieux quand les parents donnent l’exemple. On peut aussi enseigner aux jeunes mâles en devenir le respect de la sensibilité féminine. Plus tard, son couple n’en fonctionnera que mieux. On peut inscrire les filles en cours d’arts martiaux pour que, physiquement elles se sentent moins vulnérables, plus assurés pour envoyer promener les dragueurs relous avec leurs mains baladeuses.
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Car avouons-le, une femme qui vous regarde avec une étincelle de défi amoureux dans les yeux, c’est toujours une promesse de moments heureux. Mais que peut-on attendre d’une femme craintive, fuyante, soumise, sans perspective de bonheur ?
Confrères mâles, gardons la testostérone pour les joutes amoureuses, ou sportives. Et apprenons le langage des fleurs pour que le miroir de leur regard nous fasse croire encore longtemps que nous sommes uniques, merveilleux, et que notre plumage de coq est toujours éblouissant.
Mais n’oublions pas; comme le disait Albert, que « Tout est relatif ! ».
Bon dimanche !
Michel Lenoir
Vous pouvez retrouvez InfoBassin et le regard décalé de Michel Lenoir sur l’actualité, tous les dimanches matins sur Andernoslaradio.fr à 9h00, 10h00, 11h00, 12h00, 13h00, puis en Podcast .
IB Pratic : Hier soir l’association Solidarité femmes Bassin présidée par Jo Mercier organisait à Audenge une conférence débat sur le thème : « Inégalités Filles/garçons : Terreau des violences sexistes » et une table ronde « Comment mettre en marche l’égalité réelle dans une société démocratique ? ». Plus de 60 personnes sont venus participer dont plusieurs élus :Nathalie Le Yondre, maire d’Audenge, Marie Larrue, maire de Lanton, Marie Paule Pichot Maire adjointe de Lège Cap Ferret, Claudine Cessy, Conseillère municipale à Arès, Françoise Coineau, Vice Présidente de Femme solidaires, conseillère municipale à La Teste et … François Deluga, seul mais digne représentant de la gent masculine, qui ne dépassait pas les doigts d’une main dans la salle.
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Le Maire du Teich, également Président du Centre National de la Fonction Publique Territoriale a expliqué de sa belle voix grave que l’égalité entre sexes commençait par une volonté politique. A partir de 2015, les référentiels de formation des Ressources humaines du CNFPT intégreront de manière transversale la problématique de l’égalité Homme/Femme dans le travail. Mais ce sera une autre paire de manches dans les entreprises privées …
Voici deux associations pour se renseigner ou être aider : Femmes solidaires qui milite pour l’égalité de la place de la femme et des hommes dans la société et Solidarité femmes Bassin, engagée dans la lutte contre toutes les violences faites aux femmes,
Quelques numéros de tel utiles : 15 : Samu, 18 : Pompiers, 17 : Police, 112 : Numéro d’urgence européen, 119 : Enfance maltraitée, 3919 : Stop violence aux femmes, 0 800 05 95 95 : Viols femmes info, 0 800 840 800 : Sida Info Service, 05 56 01 28 69 : Vict’aid Bordeaux, 05 56 44 14 44 : Accueil violences 33, Bordeaux, 05 56 44 00 04 : Planning familial Bordeaux, 05 56 51 17 17 : Médiation familiale Bordeaux, 05 56 79 16 93 : Direction Régionale Droits des Femmes et Egalité Bordeaux.
bonjour,
nous parlons des femmes battues, je suis à peu près d’accord car il y a des femmes ui poussent jusu’a l’extrême. Mais les hommes harcelés par les femmes personne n’en parle. Mon mari vient de vivre 28 ans de procèdure grâce à son ex femme aidée par un tribunal composé ue de femmes. Il a vécu l’enfer et ces hommes ui font parler d’eux car la mère des enfants leur enlève le plaisir de les voir. Il y aurait beaucoup à dire, il faut vivre la situation d’un homme malmené pour comprendre.
Bonne journée
j’adore ce coup de plume.. « coup de gueule » du dimanche au sujet des femmes battues; je fais suivre à tous et toutes !!
Amicalement