Sur la route : L’Opel Crossland X par P. Verges
Sur la route ! Patrice Vergès raconte… l’Opel Crossland X
Retrouvez Patrice Vergès et Michel Lenoir, sur PLAGE FM, 89.1, sur le Bassin d’Arcachon
Tous les Dimanches à 10h30 et 18h00 et les Jeudis à 13h30
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Du Blitz au Lion !
Après l’Opel Grandland, nous vous invitons à essayer l’Opel Crossland toujours extrapolé des SUV du groupe PSA.
Dérivé de la Peugeot 2008 dont il reprend l’empattement allongé de 6 cm avec une longueur de 4,21 m, le Crossland X fait appel à de nombreux organes du groupe PSA.
Il se particularise de la Peugeot surtout par sa silhouette plus typée Opel qui se manifeste par son pavillon flottant et surtout sa face avant inspirée du Mokka.
De la place à l’intérieur
Ce qui ne l’empêche pas d’être plus vaste à l’intérieur et de disposer d’un grand coffre banquette avancée (option) ce au détriment d’un réservoir trop petit de 45 litres.
L’intérieur est aussi spécifique à la marque allemande avec une planche de bord plus conventionnelle et aussi très rationnelle avec plusieurs niveaux de lecture.
Malgré quelques touches chromatiques, le mobilier n’est pas d’une franche gaité mais les matériaux semblent de bonne qualité et faciles à entretenir.
Derrière le Blitz relativement discret de la calandre, on retrouve des mécaniques d’origine PSA. Le bien connu bloc essence 1,2 l 3 cylindres est décliné en 3 puissances s’articulant de 81 ch en atmosphérique à 110 ou 130 chevaux en turbo épaulé par un nouveau diesel 4 cylindres 1500 turbo de 102 ou 120 chevaux.
Excellent 3 cylindres essence
J’ai pu prendre le volant de la version essence 110 ch en version boîte auto EAT6.
Le supplément de prix de 1300 euros exigé par cette transmission automatisée est en partie compensé par un tarif inférieur de 1000 euros pour la 110 ch par rapport à la 130 ch plus rapide mais guère plus nerveuse.
Une boîte auto dont on ne peut que louer l’agrément et la douce réactivité. Dommage qu’elle accroît la consommation de 0,5 l environ malgré un rapport supplémentaire (6 vitesses) à la version mécanique 110 ch et par la même la pollution.
Mais heureusement, sans générer un malus en se situant en dessous des seuils autorisés.
Le 1200 3 cylindres est aussi une petit merveille d’agrément et de douceur et de silence si on ne conduit pas comme un barbare, appuyé par une excellente insonorisation qui donne l’illusion de conduire un véhicule d’un segment supérieur.
Sièges fermes
Ayant conduit le Crossland uniquement sur des routes droites, la suspension m’a convaincu d’une souplesse de bon aloi.
Mais je n’en dirai pas autant des sièges un peu fermes à mon goût. Direction précise, freinage incisif, bonne position de conduite, il n’y a rien à jeter.
Question prix
La gamme débute donc à 18.900 euros pour l’essence 81 ch qui doit être passablement sous motorisée à 29.100 euros pour la diesel 120 ch Ultimate automatique. La version 110 ch BVA essayée en finition Innovation reconnaissable à son coloris bi-tons de série, ses glaces surteintées et ses jantes en alliage de 17 pouces grimpe à 23.200 euros. En finition Ultimate livrée uniquement en 130 ch avec banquette arrière coulissante et sellerie cuir et toit vitré panoramique, il faudra débourser 27.150 euros.
A noter
-L’Opel arbore une silhouette très différente de celle de la Peugeot 2008 dont il reprend pourtant étroitement la structure
-En finition Innovation, le Crossland est équipé d’une peinture bicolore et de glaces arrière surteintées. Ouf, on a échappé aux sorties ovales noyées dans le bouclier !
-La planche de bord est bien dans la tradition Opel même si elle fait appel par ci par là à quelques accessoires PSA
-Le coffre peut être modulable (410 à 520 litres) grâce à une banquette coulissante facturée 300 euros