Sur la route : Le Suzuki S-Cross, par P. Verges
Sur la route ! Patrice Vergès raconte… le Suzuki S-Cross : bon à tout !
Retrouvez Patrice Vergès et Michel Lenoir, sur PLAGE FM, 89.1, sur le Bassin d’Arcachon
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Né en 2013, le Suzuki S-Cross a bénéficié d’un restylage début 2017 avant de recevoir de nouvelles motorisations essence qui ont remplacé la version diesel d’origine Fiat
Lorsque j’ai découvert ce S-Cross d’essai gris minéral foncé impersonnel (plus 530 euros), il m’a semblé fade. Couleur dont l’avantage est de ne pas se salir sous la pluie. Impersonnel malgré les modifications esthétiques de la face avant effectuées, il y a un peu plus de deux ans, sous la forme d’une calandre chromée à 10 barres plus statutaire et un capot mieux sculpté et des feux arrière différents.
L’élégance du dessin des nouveaux phares à leds et des jantes bicolores de 17 pouces le rendent tout de même plus glamour que précédemment. Bref, je ne m’attendais pas à découvrir un véhicule aussi intéressant au fil des 2000 km parcourus. Haut de 1,58 m, long de 4,30 m, sa malle offre un volume impressionnant de 430 litres qui grimpe à 1269 litres sièges abaissés dont le dossier est réglable. On est à son aise au sein d’un S-Cross !
6 litres aux 100 sur 2000 km
Exit le moteur diesel remplacé par deux bloc essence bien connus qui animent déjà la gamme Suzuki. Soit l’excellent 3 cylindres 1000 cm3 de 111 ch avec une boîte de vitesses à 5 rapports, soit le 4 cylindres turbo de 140 ch ( 6 rapports) déjà vu sur le Vitara proposé également en transmission intégrale Allgrip accroissant son poids de 100 kilos avec la possibilité d’une boîte automatique.
Avec le 1000 cm3 3 cylindres, sur 2000 km effectués entre routes et autoroutes parsemées d’un peu de ville, l’ordinateur de bord est resté rivé sur chiffre 6 litres aux 1000.
C’est peu, très peu pour un engin qui avoue 1350 kilos.
Dernier point, le confort est satisfaisant malgré un essieu de torsion à l’arrière appuyé par des sièges accueillants pour les grands gabarits ce qui est rare chez les Japonaises.
En revanche, j’ai pesté contre le volume des vide-poches de la console centrale pas assez accueillants et sur la taille aujourd’hui trop réduite du GPS pas affiché sur toute la surface utile de l’écran tactile.
Sur le haut de gamme Style essayé, la radio était d’excellente qualité, il y avait un toit ouvrant électrique tandis que ses sièges chauffants étaient tendus de cuir.
Polyvalent
Ce Suzuki m’a plu par sa polyvalence et sa transmission Allgrip à 4 roues motrices qui en font un véhicule pluridisciplinaire.
A 19 470 euros, son prix d’attaque, il ne compte que 2 roues motrices entraînées par le 1000 cm3 de 111 ch qui doit être largement suffisant dans la plupart des cas avec une consommation maîtrisée.
La gamme monte en prix avec le 1400 Boosterjet affiché à 25 390 euros pour s’achever à 28 900 euros avec la transmission intégrale et une excellente boîte automatique à 6 rapports.
Un véhicule vraiment bon à tout et mauvais à rien!
A noter
-En 2017, le Suzuki rebaptisé S-Cross a reçu une face avant plus agressive
-La version Style se distingue par ses jantes bicolores et ses bas de boucliers gris
-La planche de bord est facile à vivre. On aurait aimé des rangements de console plus généreux
-Les passagers assis à l’arrière disposent d’un bon volume pour les jambes