Sur la route : La Renault Mégane RS avec P. Vergès
Sur la route ! Patrice Vergès raconte… la Renault Mégane RS.
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Retrouvez Patrice Vergès et Michel Lenoir, à la Radio ! Tous les
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–Jeudis à 13h30
sur le Bassin d’Arcachon sur Plage Fm 89.1
Nous avons pu disposer quelques jours, de la Mégane RS, la version la plus sportive de la gamme Renault, animée par un moteur délivrant près de 300 chevaux. Attention à son permis de conduire !
Je n’irai pas jusqu’à dire que la silhouette de la Megane RS surtout en couleur orange est sobre mais on a vu moins discret ailleurs.
Les puristes remarquent vite qu’il ne s’agit pas d’une Mégane comme les autres avec ses ailes bodybuildées, ses gros becquets et ses belles jantes noires de 19 pouces « Interlagos » optionnelles (1000 euros).
Deux traits de cette voiture m’ont étonné. D’abord, son surprenant confort pour une voiture sportive surtout avec les roues de 19 pouces chaussées en pneus de 35 seulement qui ne pardonnent rien.
Étonnant comme sa suspension à butées hydraulique digère bien les bosses. La RS est une voiture particulièrement confortable pour sa catégorie et avec on n’a pas la crainte d’effectuer de longs parcours d’autant que les sièges sont bien dessinés.
280 chevaux
Le plus bluffant reste sa tenue de route assez surprenante forte des ses 4 roues directrices. D’abord, en ville la voiture tourne dans un mouchoir de poche et sur routes tourmentées, elle montre une agilité remarquable avec une véritable mobilité du train arrière liée à une légèreté intéressante pour ses 1450 kilos.
Sensations qui donnent l’impression qu’on est un vrai pilote qui sait faire pivoter une auto.
Annoncée avec 280 chevaux « seulement », lors de sa sortie, la nouvelle Mégane RS a fait grimacer les puristes estimant que le progrès était faible comparé à la précédente.
D’autant que la Mégane essayée disposait d’une boîte automatique EDC à double embrayage (1800 euros) qui bride un peu la hargne 1800 cm3 turbocompressé commun avec l’Alpine.
Si j’étais acheteur, je choisirais cette boîte automatique plus reposante en ville en regrettant qu’elle ne compte pas 7 rapport comme la géniale Alpine.
Si on appuie sur la touche Race, comme ses consœurs la RS devient plus méchante avec une direction plus incisive, un accélérateur plus réactif générant une sonorité bien plus méchante et parfois un peu trop artificielle (hauts parleurs) composée d’explosions au changement de rapport en accélération et de déflagrations à la décélération.
Par ailleurs, le « rooaarr » suggestif balancé par les HP en Dolby dès qu’on ouvre la porte m’a bien amusé en mettant tout de suite dans l’ambiance !
Un excellent compromis
L’usage de sa tablette centrale a la qualité d’être facile et visible. La télémétrie embarquée (40 capteurs) qui permet de suivre les mouvements dynamiques de la voiture sur la tablette centrale de 8,7 pouces (option 250 euros) m’a plus amusé qu’impressionné.
Mais c’est un gadget qui doit bien aider à la vente dans une concession Renault.
Justement avec 280 chevaux qui ne demandent qu’à cavaler, il est difficile de reproduire les chiffres de consommation du constructeur et la conso varie entre 10 et 12 litres aux 100. Heureusement le réservoir cube 50 litres.
Coté tarif, à 38.100 euros en boîte mécanique, la Mégane n’est pas si mal placée même avec les options d’autant que grâce à ses émissions de CO2 bien réduites par rapport à la précédente, son insupportable malus reste encore supportable avec 2 300 euros.
N’oublions pas les 700 euros en moyenne de carte grise (17 CV fiscaux) et nous sommes plus proches des 43.000 euros avec quelques options que des 38 100 euros de base.
Par ses quatre roues directrices qui lui apportent une tenue de route sans égale, son confort rare dans ce segment, la Mégane est davantage une voiture à deux usages. Il est possible de partir en vacances en famille avec, dans des conditions honorables de confort et de pouvoir se faire plaisir en célibataire sur circuit. Deux voitures en une !
A noter
-Surtout en couleur orange, la Mégane RS n’est pas très discrète mais à coté de la Civic Type R, on peut presque la qualifier d’anonyme
-Posée sur ses jantes de 19 pouces optionnelles, la RS s’éloigne de la Mégane traditionnelle
-Pas de becquet à l’arrière mais un diffuseur testé en soufflerie et des ailes élargies
-On remarquera les sièges baquet, le pédalier sport, le sigle RS sur le volant omniprésent sur la voiture et la vaste tablette centrale de 8,7 pouces
Patrice Vergès, Journaliste, romancier (page FB ici)
Illustrations: Documentation Patrice Vergès
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