Cuisine d’été : Calamars au chorizo
Recette terre/mer : Calamars au chorizo (par Lyselotte)
17/08/18
Vous commencez à me connaître et si vous me découvrez, sachez que je donne rarement les proportions nécessaires à la réalisation de mes recettes. « Et pourquoi cela ? » me demanderez-vous petit(e)s curieux(euses). Et bien parce que les quantités dépendent du nombre de convives réunis autour de votre table et de leur appétit. Donc…
Ingrédients
Pour cette préparation, prévoyez :
– Des calamars (surgelés ou frais. Demandez au poissonnier de vous les parer)
– Du chorizo
– Du coulis de tomate
– Une gousse d’ail
– Du persil
– De l’huile d’olive ou du beurre de coco
– Du sel et du poivre
Préparation
-Rincez les calamars. Mettez-les dans une sauteuse avec l’huile ou le beurre de coco et faîtes-les cuire à feu vif jusqu’à ce qu’ils rendent leur eau*.
-Quand ils sont à sec, rajoutez le chorizo coupé en rondelles.
-Quand le chorizo est doré, précipitez la gousse d’ail et le persil hachés dans la poêle, donnez un tour de spatule puis versez le coulis de tomates.
-Salez, poivrez et poursuivez la cuisson 1mn en remuant sans cesse.
Voila, c’est prêt !
Ce plat de déguste chaud, tiède ou froid. Une ratatouille complètera ce délice avec bonheur, ou du riz, ou de la semoule à couscous.
Pour aller plus loin…
* et faîtes-les sauter à feu vif jusqu’à ce qu’ils rendent leur eau n’est pas ici un supplice inhumain mais la seule façon de rendre secs les supions gorgés d’eau.
** Calmar, calamar, encornet, supions, tous ces noms pour une seule bête qui peut, de surcroît, changer de couleurs suivant son humeur, vous cracher un jet d’encre au visage si vous la chatouillez et que ça ne lui plaît pas, et se confondre avec l’endroit où elle se pose pour vous berner.
Pour la petite histoire, sachez que le calamar porte un manteau, qu’il a un bec, des tentacules, des bras et des yeux. Ce qui rend cette bestiole particulièrement mal fichue un peu plus humaine.
Il a également une sorte d’organe qui ressemble à une langue pourvue de dents et qui s’appelle la radula.
Il possède aussi 3 cœurs (véridique) ce qui fait que les supions peuvent mener plusieurs histoires d’amour en même temps…
Quand ils s’enlacent, ça fait des nœuds, et pour se désenlacer, ils sont obligés d’appeler un désenlaceur professionnel qui les manie tous avec une extrême patience et en tirant la radula.
La reproduction du calamar
Et je ne vous parle pas de leur vie sexuelle car nous ne sommes pas là pour ça, mais c’est vraiment bizarre.
Si ? on en parle ? Ok…
Monsieur calamar possède 10 bras dont 2 spécialement conçus pour aller déposer les spermatozoïdes dans l’ovaire de Madame calamar. Donc… tenez-vous bien, tenez-vous mieux, au lieu de l’étreinte passionnée qui devrait précéder la conception de rejetons à tentacules, môssieur supion se sert de ses bras pour féconder Madame ! quel gâchis ! C’est, certes, pratique mais pas du tout sexy je trouve.
Naissent de ces « accouplements particuliers » des grappes d’œufs que Madame abandonne lâchement sur les fonds marins ou dans des cavités. Sauf, le calmar aux yeux noirs dont la femelle porte ses milliers d’œufs dans une poche durant 6 à 9 mois. Avis aux calamars à yeux bleus ou verts : C’est pas joli joli d’abandonner ainsi sa progéniture…
Voilà, voilà…
Bon appétit, bon week-end et à samedi prochain …
Lyselotte
Illustration : Copie écran delicesregime.com (un site à découvrir)
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