Politique : S. Panonacle apprend (vite) le métier…
La députée du Bassin en marche … pour qu’on (re)connaisse son travail…
14/11/17
C’est devenu son cheval de bataille. En prenant la 8e circonscription, elle se devait d’être au fait des dossiers importants du Bassin d’Arcachon. Et en tant qu’élue nationale, elle a choisi de s’impliquer dans le droit des femmes, la mobilité, et l’économie de la mer (marchant ainsi dans les traces d’Arnaud Leroy).
Libre de tout mandat local, elle sait aussi qu’elle doit faire ses preuves.
Le faire … et le faire-savoir
Alors, elle bouge.
A Paris, elle préside le Groupe de Travail Littoral à l’Assemblée nationale pour « permettre une réflexion parlementaire sur les grands enjeux auxquels nos littoraux sont confrontés, en matière par exemple d’érosion côtière, de tourisme durable, d’économie bleue ou de biodiversité ».
Sur le Bassin, elle visite les entreprises, à Mios, chez Kipopluie (gestion, traitement des eaux pluviales), ou alors elle rencontre les patrons de Smurfit à Biganos « Un échange très riche autour de nombreux sujets, en particulier concernant le développement économique du site, la maîtrise de son impact environnemental, l’emploi et l’apprentissage. «
Il n’était sans doute pas inutile de prendre contact avec des délinquants condamnées à 30000 € pour pollution. Ils lui auront peut-être expliqué comment un défaut d’entretien d’une cuve a provoqué une vague déferlante de liqueur noire dans l’usine, puis la pollution de la Leyre et du Bassin d’Arcachon, avec 300kgs de poissons morts…
Le bio, c’est bien
Bientôt, elle va organiser un atelier citoyen portant sur la mobilité et les transports au quotidien*, une question épineuse sur le Nord comme le Sud Bassin.
En même temps (comme dirait Manu avant l’Elysée), elle pose une question écrite argumentée au ministre de l’agriculture en terminant sur : « Pouvez-vous confirmer ou infirmer la suppression des aides au maintien de l’agriculture biologique ? Le cas échéant, pouvez-vous m’indiquer quels moyens financiers l’Etat entend-il lui substituer pour permettre aux agriculteurs d’assurer la transition vers une agriculture biologique ? »
C’est bien. Mais la réponse se trouve plutôt du coté du Conseil agricole français qui regroupe Groupama, MSA, Crédit Agricole, FNSEA. Des amis de l’environnement et de la culture bio qui ont poussé le dossier sur le bureau du ministre.
Non au glyphosate
Madame la députée, pour faire bon poids, pose une autre question écrite à la Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Transition écologique et solidaire sur une interdiction du glyphosate. Puis, pour enfoncer le clou, elle demande avec 53 autres députés « une interdiction de la commercialisation du glyphosate (Roud Up, NDLR) et de son utilisation le plus rapidement possible. »
C’est bien. Mais la réponse se trouve plutôt du coté de Bruxelles, où les lobbyistes de Monsanto sont à la manœuvre et tirent impunément les ficelles.
Les malheurs de Sophie
Dans sa circonscription, Sophie n’est pas beaucoup aidée par les élus qui la reçoivent sans chaleur, et la snobe gentiment. Sauf peut-être pour la remise de décoration de Nathalie Le Yondre, à Audenge.
Alors, elle communique tous azimuts pour que les gens d’ici (re)connaissent son travail. Par la Presse, et surtout les réseaux sociaux.
Comme par exemple, pour cette intervention à l’Assemblée concernant l’économie maritime.
Sur sa page FB, elle indique : « Avec Eric Bothorel et Jimmy Pahun, j’ai défendu le respect de l’application de la loi sur l’Economie bleue (loi Leroy, NDLR) qui vise à restaurer la compétitivité du pavillon français. La loi prévoyait en effet une exonération de charges au bénéfice des navires de transport et de service battant pavillon français soumis à la concurrence internationale. »
Or l’article 53 revenait sur une des mesures phares de la loi, à savoir l’exonération de charges patronales au profit des navires de transport et de services maritimes battant pavillon français soumis à concurrence international.
Représentant un montant de 18 M€, cette mesure n’était soudainement plus à l’ordre du jour, alors qu’elle était bien prévue par la loi Leroy (article 43), et que les professionnels du secteur l’avaient appliquée dès le lendemain de la promulgation de la loi.
Leur demander un remboursement du paiement des charges a posteriori, en allant à l’encontre de la loi, les aurait fortement menacés et aurait pu entraîner de nombreuses cessations d’activité.
Le Gouvernement a finalement décidé de suivre les parlementaires en décidant de maintenir ces exonérations de charges, qui avaient été prévues pour restaurer la compétitivité du pavillon français.
Intervenir au micro en réunion de commission et en séance plénière à l’assemblée
Sophie Panonacle prend donc la parole en séance pour remercier le gouvernement d’avoir suivi l’avis des parlementaires pour restaurer la compétitivité du pavillon français.
« Je me permets de m’exprimer en tant que co-rapporteure de la mission d’application de la loi sur l’Economie bleue. Je me félicite et je suis ravie de la décision du Gouvernement. L’ambition de la loi Leroy adoptée en juin 2016 est de restaurer effectivement la compétitivité du pavillon français, de nos marins, et des acteurs maritimes de notre pays.
Ses premiers effets sont positifs, ils se font déjà sentir. L’esprit de cette loi vise en effet à valoriser durablement notre potentiel maritime et à construire une véritable stratégie maritime pour notre pays. Rappelons-nous notre engagement : osons la mer ! »
Elle travaille, Sophie. Sans oublier : Osons la com !
*Réunion le 16 novembre, de 18h30 à 20h30, à Andernos au Casino Miami.
Michel Lenoir
C’est gratuit