Mécanique des fluides sur le Bassin : Le noyé de La Teste refait surface. L’opposition coule à pic à Andernos …
Bassin d’Arcachon : Deux sujets ont retenu notre attention cette semaine…
Le noyé refait surface…
Le 1er concernant le fameux noyé, retrouvé dans la vase, pieds et poings liés, lesté de béton, au Port du Rocher à La Teste.
Le procureur de la République adjoint chargé de l’enquête, facétieux, et ayant travaillé à Marseille, avait évoqué la piste d’un suicide pour se donner le temps de découvrir des indices sérieux.
Mais là, rien. Nada. Nothing. La PJ sèche et lance un appel à témoins. Du coup, elle lâche quelques infos. L’homme à la peau noire portait des chaussures relativement propres, des vêtements neufs, sa dentition était en bon état, mais il avait un hématome au sommet du crane.
D’où venait-il ? Pourquoi ? Comment a-t-il pu arriver là ? Des questions sans réponse. Alors, InfoBassin invite les policiers à se rendre aux ateliers du festival Polar en Cabanes qui se tiendra au Port de Larros de Gujan-Mestras du 26 au 28 septembre. L’an dernier, l’un d’entre eux était intitulé, ça ne s’invente pas, « La plage des noyés » d’après un roman policier de Domingo Villar.
Un sujet de circonstance. Peut-être y pêcheront-ils quelques idées pour alimenter leur réflexion !
Démission de Joël Clavé et de deux autres co-listiéres d’opposition du Conseil Municipal d’Andernos. Depuis le début du mandat, un affrontement à fleurets plus ou moins mouchetés, dominait les relations entre les élus de la nouvelle majorité et ceux de l’équipe sortante. On ne passe pas si facilement du statut de gestionnaire donneur d’ordre à celui d’opposant sans pouvoir exécutif. M Pérusat a donné le la et montré la voie en quittant le conseil quelques semaines après l’élection de Jean Yves Rosazza. M. Clavé est un homme d’entreprise, qui se conçoit dans l’action, pas dans la réaction étriqué. Il n’aura pas supporté la cage dans laquelle le résultat du scrutin l’a enfermé. Exit donc, et avec lui Céline Bentivoglio et Fabienne Charpentier. M. Rosazza aura en face de lui une opposition très affaiblie. A ce jour, seul Jean-Grégory Sirou, 37 ans, avocat, semble à même de prendre les rênes d’une opposition combative. Est-ce une si bonne affaire pour le maire ? Rien de moins sûr. Car, comme nous le confiait un élu d’une commune voisine, bon stratège politique : Il vaut mieux avoir une opposition structuré et forte en face de soi, car sinon elle peut naitre dans la majorité. Et ça, ça n’est pas bon du tout. Quant à Joel Clavé, il prend le risque, si M. Rosazza ne commet pas de fautes majeures pendant son mandat, d’être sorti des écrans radars du champ électoral. A moins d’avoir un programme original pour la commune et de créer un mouvement d’envie de lui, sa tâche s’annonce d’ors et déjà bien difficile. Il lui faudra s’armer de patience et de détermination s’il veut revenir au cœur du jeu politique …
Bon dimanche !
Michel Lenoir
C’est gratuit