Ah! Les joies du camping …
Quand les campings du Bassin permettent retrouvailles et convivialité…
23/07/17
C’est une tendance à la hausse. Pendant les vacances, les familles éparpillés géographiquement aiment à se retrouver. Et pour celles qui n’ont pas de maison susceptible d’accueillir toute la tribu, la solution de location en gite ou en camping est très attractive. Et puis on peut profiter des animations…
Quadruplés party…
Jean et Roselyne, retraités à Arès sur le Bassin, ont eu des quadruplés, 3 filles et un garçon, qui ont bien grandis, et sont maintenant éparpillés à Marseille, Grenoble, Malte et au Canada.
Pour fêter leurs quarante ans, le quatuor et leurs parents voulaient que la grande famille soit réunie et puisse se retrouver sans chichi, ni trop de frais.
Les possibilités d’un camping à proximité collaient parfaitement à leurs attentes.
Ils ont donc loué cinq Mobil-homes proches les uns des autres pour la semaine et organisé un anniversaire XXL décontracté : enfants, parents, grand-parents, chacun a pu trouver son rôle et son activité sans contrainte dans un lieu aménagé pour ça.
Les sourires bananes sur les visages devaient un peu à de bonnes bouteilles réservées et vidées pour l’occasion, mais surtout au plaisir d’avoir grillé les saucisses, ou préparé la grande table ensemble et avoir écouté les histoires des uns et des autres, éparpillés sur la planète.
Le bonheur, ça n’est pas toujours une question d’argent…
Miss camping et les karaokés
Et puis, les campings proposent des animations.
Comme l’élection de Miss et Mister Camping ou les karaokés. On n’est pas obligé d’y aller, mais parfois ça vaut le détour.
L’élection de Miss et Mister Camping, c’est tout sauf une déclinaison des shows orchestrés par Geneviève de Fontenay, la dame au grand chapeau.
Là, c’est pour rire et pour ouvrir le concours, deux malabars, personnels du camping, déguisés en antillaises proposent un défilé hilarant en guise d’apéro. Ensuite les jolis minois défileront sous les applaudissement du public.
Coté Karaoké, ici comme ailleurs, en bar ou club, c’est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie, au moins comme spectateur.
Après un bon repas, au moment du dessert, un DJ appelle les candidat(e)s. Entre en scène le crooner de ses dames, très belle voix, on devine qu’il s’entraine copieusement sous la douche. On peut supposer que le gars habite en pavillon plutôt qu’en immeuble, parce que son répertoire pourrait quand même pousser les voisins à une expédition punitive. Exit le bellâtre.
Ensuite, débarquent deux copains, jeunes papas trentenaires qui tiennent chacun son mouflet dans ses bras et qui ânonnent du Mike Brandt, pendant que les mamans filment avec leur smartphone en sirotant une bière.
Une tranche de vie, qui place le spectateur entre le fou rire et la consternation, d’autant que les deux mômes n’ont qu’une envie, c’est de quitter l’estrade. Et que je tire sur les bras de papa, et que je lui envoie de grands coups de pieds dans les côtes… On a de la peine pour eux.
D’autres ersatz d’Elvis ou d’Edith Piaf suivent, plutôt appliqués et passionnés par leur chanson, qui permettent à la salle de chanter en choeur.
Et puis pour finir, deux gamines de 13 ans qui interprètent Louane dans « Je pars, chers parents je pars » sur une tonalité qui n’a rien à voir avec la bande son. Objectivement ? Un carnage.
Un jeune assis en fond de salle dans un groupe lance sans que les pauvrettes puissent entendre (tant mieux) sans doute pour faire rigoler les copines et les copains : « Ouais, vas-y, pars mais surtout pars loin, ne traines pas ».
Ca, ça n’est pas gentil, parce que finalement, ce serait dommage de se priver de ces moments d’émotions vraies qui font la saveur et les souvenirs des vacances…
Michel Lenoir (Merci au Camping Les Goélands à Arès, pour les prises de vues, et pour leur accueil chaleureux)
C’est gratuit