Ce dimanche, on fête Super Papa …
La fête d’un héros (presque) parfait …
18/06/17
Ce dimanche, c’est la fête des papas.
Premier héros de son fils, premier amoureux de sa fille, le père est aujourd’hui célébré dans les familles.
C’ est une journée parenthèse, un moment suspendu, une trêve festive, où la paternité est enfin reconnue …par la grâce de considérations commerciales.
Dans sa relation avec l’enfant, la femme a une longueur d’avance. Elle le porte pendant neuf mois. A sa naissance, elle est déjà mère.
L’homme, lui, doit apprendre à devenir père. C’est un travail à temps plein, qui selon les rapports que l’homme entretien avec son fils ou sa fille, porte ses fruits à court, moyen, ou long terme.
Etre père, c’est du bonheur … et des épreuves !
Quelque fois, le père rate sa rencontre avec son enfant à cause de non-dits, de petits ou gros mensonges, d’une lâcheté ordinaire face aux problèmes à surmonter, d’un manque de confiance, ou d’un ego surdimensionné.
Alors qu’on le veuille ou non, pour le père, cette célébration de la paternité est aussi un moment de questionnement ou de constat selon l’âge de ses enfants, sur leur devenir, et sur les rapports qu’il entretient avec eux.
Dès la maternelle, s’il évite le magnifique collier de nouilles (réservé à la mère), le père a droit néanmoins à un redoutable portrait qui dévoile la vision que son enfant a de lui.
Puis, à chaque fête fête, le papa peut mesurer l’évolution affective de son bambino ou sa bambina.
Une seule certitude : un moment de bonheur raté ne se rattrape pas.
Mais il n’est jamais trop tard pour se retrouver.
Les enfants, petits ou grands, ont besoin de repères, d’oreilles attentives, et d’amour.
La fête des pères : une belle occasion de se le rappeler, parce que finalement, plus tard, c’est toujours trop tard…
Michel Lenoir
C’est gratuit