Humour et Faux Divers : E. Matron (de Biganos)
Les révélations (excentriques) d’Oncle François : E. Matron, surdoué, de Biganos…
31/08/18
InfoBassin poursuit une série de révélations hebdomadaires avec Oncle François, observateur averti du Bassin, et correspondant (un peu allumé) de La Dépêche du Patelin…
Michel Lenoir, Directeur de Publication
Qui a bien pu se pencher sur le berceau du petit Einstein, Zinedine, Amadeus Matron (surnommé E.M.), de Biganos ?
Des fées ? Des dieux ?
Une enfance difficile
C’est le 21 décembre 1977 que nait l’enfant dans une famille déshéritée : son père, alcoolique, violent, drogué, voleur, maitre chanteur, bagarreur, criblé de dettes, joueur, avare, coureur, agressif, cruel et inculte est un brave type.
Par contre, sa mère, atteinte d’une maladie de peau incurable, couverte de pustules, légèrement claudicante du fait d’un pied bot, est bucheronne la journée.
La nuit, elle lave les cuves de l’usine de pâte à papier, et les week-ends, pour « donner un coup de main », mais certainement plutôt pour s’amuser, elle embarque sur un chalutier, direction, la pleine mer.
La Feignasse
Pourtant, bien qu’elle s’occupa de ses sept enfants (dont deux débiles profonds) et de ses parents grabataires, elle était considérée comme une belle feignasse, ce qui était d’ailleurs sont surnom : “la Feignasse”.
Sa seule évocation faisait peur aux enfants : « Si tu ne manges pas ta soupe, j’appelle la Feignasse ! » Et, illico, le gosse mangeait, terrorisé à l’idée d’une apparition du diable en personne…
C’est dans ce contexte qu’arrive au monde le petit dernier du couple, prénommé Einstein, Zinedine, Amadeus.
C’est un enfant d’une banalité physique consternante, excepté une belle proéminence sur le sommet du crâne, que certains n’hésiteront pas à appeler une bosse, voire un œuf d’autruche…
Très vite, on se rend compte que le gamin a quelque chose que les autres non pas : « Un jour, raconte une voisine, il devait avoir trois mois, mon fils, Roger-Gérard, qui allait sur ses 8 ans, s’est penché sur son berceau.
Par bravade, il lui a demandé : « Eh ! E.M. ça fait combien 3 moins 2 ? Et, là, contre toute attente, le bébé lui montra son seul majeur tendu ! La réponse était Un ! Il avait tout juste ! Nous étions tous ébahis…»
Des dons exceptionnels
Cette anecdote est le début d’une longue série, qui prouve que cet enfant avait des dons exceptionnels, et ce, dans tous les domaines, physiques ou intellectuels.
En effet, E.M. est aussi doué en sports ! A à peine 4 ans, il joue déjà au foot dans l’équipe des juniors, dont l’entraineur est son oncle Henri. Au cours d’un entrainement, il se retrouve, ballon au pied, face à un colosse.
Celui-ci le défie : « Vas-y essaie de passer… »
Et là, signe de son génie, le môme voit l’ouverture : entre les jambes ! Vu sa taille, il passe sans problème !
Le petit pont
Seul hic, sa bosse sur le haut du crane qui vient percuter violemment les parties génitales du colosse !
Celui-ci tombe en se tenant l’entrejambes, et crie, d’une voix de fausset : « Le petit con ! ».
Dans les tribunes, la foule, qui a mal entendu, étant donné la voix aigüe du géant devenu tout vert, pense que le nom de cette incroyable figure de style est : “le petit pont !” L’expression restera…
Les seiches et la partition
A six ans, il récupère un papier enveloppant des seiches ; en fait c’était une partition musicale vierge appartenant à Jean-Claude, le fils de la poissonnière qui se destinait à une carrière d’accordéoniste.
E.M., curieux de tout, prend les poissons, afin de les sentir : nous étions en plein été, et les bêtes, qui étaient restées huit jours sur l’étal, dégageaient une odeur pestilentielle.
Sentant monter en lui une terrible envie d’éternuer et de vomir, il écarte les poissons, et se laisse aller : l’éternuement est si puissant qu’il éventre la poche à l’encre de l’animal !
Les postillons, et disons le tout net, quelques restes de riz noir mangé à la cantine, se répandent alors sur le papier, comme autant de notes improbables…
Un concerto avec fa# (parce que près du sol)
Monsieur Delrieu, professeur de musique, tombe par hasard sur cette partition : il la déchiffre, et se rend compte que c’est le “Concerto n°21” de Mozart, dans son intégralité, avec seulement une petite différence : un fa dièse au lieu d’un fa, dans la 4e mesure du deuxième mouvement…Hasard ?
Cette œuvre est exposée au musée de Domremy, dans les Vosges, et l’éternuement fait partie de la collection permanente du Musée de l’Eternuement de la ville de Pollen, au Québec.
L’effet Brigitte M.
Pour cet enfant, il fallait trouver un emploi digne de ses capacités hors du commun.
C’est une institutrice, Brigitte M. qui le prendra sous son aile. Elle le fera travailler sans relâche, s’en occupant de lui jour et nuit.
Et son travail portera ses fruits… Son destin sera national : il est, en effet, devenu président de la République !
A la semaine prochaine…
Oncle François
Illustrations : Copies écran internet
C’est gratuit