Auto : On a essayé la Lexus LC500 H (hybride)
Sur la route ! Quand Lexus roule vert… et sportif, par Patrice Vergès.
Retrouvez Patrice Vergès et Michel Lenoir, sur
PLAGE FM, 89.1, sur le Bassin d’Arcachon
Tous les Dimanches à 10h30 et 18h00
Et les Jeudis à 13h30
Ecoutez le podcast sur l’essai de la Lexus LC 500H, ici par Patrice Verges au micro de Michel Lenoir.
Les autres rubriques auto sont à réécouter en Podcast audio sur plage FM, programme « Sur la Route… » ici.
C’est Daniel, habitant d’Andernos qui nous a prêté son superbe coupé Lexus 500 H qui est une voiture hybride chargé de concurrencer les coupés premium style Mercedes ou BMW ou Porsche
Ce coupé sportif existe en classique version V8 atmosphérique de 473 chevaux. La version h (pour hybride) a troqué son gros V8 contre un V6 de 3,5 l bi-injection (deux cycles de fonctionnement) délivrant 359 ch. Puissance composé de 299 chevaux pour le thermique plus 179 chevaux pour le moteur électrique.
Une belle cavalerie qui permet d’aussi belles performances avec le 0 à 100 km/h en 5,9 s tandis que le 1 000 m départ arrêté a été avalé en 26,1 s. La vitesse maxi est quant à elle « bridée » à 250 km/h.
C’est une vraie sportive.
Comment une voiture à connotation sportive peut-elle être écologique ? Grâce à l’hybridation puisque ce coupé peut fonctionner en mode 100 % électrique dans un court laps de temps mais surtout en complément du moteur thermique en abaissant non seulement sa consommation mais en accroissant sa puissance.
7,8 l aux 100 km
Daniel explique son choix. « C’est sa ligne qui m’a faite craquer. J’ai essayé la V8 et adoré son bruit mais je voulais rester fidèle au mode hybride qui est, d’après moi, la façon la manière la plus intelligente d’exploiter un moteur thermique. Étonnamment confortable, son châssis est exceptionnel de précision surtout avec ses quatre roues directrices. Sa boîte de vitesses assez complexe à 10 rapports est très agréable.
Sur 8 000 km, ma consommation moyenne est de 7,8 l aux 100 ce qui est peu pour voiture aussi puissante et aussi lourde. La finition est de très grande qualité et le son de sa chaîne HI-FI Mark Levison comme sur toutes les Lexus, est exceptionnel pour le musicien que je suis. Malgré sa silhouette de sportive, elle reste assez confortable en mode normal. Son gros défaut est son coffre trop exigu (172 litres) et son manque de rangements intérieurs ».
Plaisir de conduite
J’ai pu parcourir quelques dizaines de kilomètres au volant de la LC 500 h où effectivement l’analyse de Daniel s’est confirmée par un excellent toucher de route (expression inventée par Peugeot) surtout en mode sport, une étonnante maniabilité due aux quatre roues directrices et un honnête confort.
Avec dans les oreilles le sourd grondement du V6 lorsqu’on tire sur les régimes (1000 mètres DA en 25 secondes) en cumulant les puissances des deux moteurs (il y a un générateur de son uniquement en mode Sport).
Gros progrès au niveau de la boîte agréable à manier bien qu’elle soit de type épicycloïdal et dont les dix rapports (virtuels) s’égrainent sans à-coups.
On comprend la raison de la faible consommation puisqu’en roulant à 130 km/h, le compte-tours n’indiquait que 1 300 tr/mn grâce à la longueur des rapports et même parfois zéro quand le mode électrique à la transition imperceptible reprenait le dessus sur quelques kilomètres en dessous 140 km/h.
Habitacle somptueux, position de conduite parfaite, qualité des matériaux et de la finition, il n’y a rien à jeter. C’est parfait !
Bien entendu, ce summum de technologie a un prix avec plus 121 000 euros en finition Sport + avec les jantes de 21 pouces et la sellerie alcantara et les roues arrière directrices, plus 2 762 euros de malus.
Certes, c’est une somme mais c’est le prix à payer pour accéder à un magnifique coupé dont l’avantage est de consommer comme une banale berline 7 CV et de coûter la moitié du prix d’une Ferrari avec une indiscutablement fiabilité et une technologie supérieures…
On note :
-la Lexus 500 h offre une silhouette très impressionnante
-Sa poupe avoue un dessin très particulier notamment au niveau des feux rouges
-Intérieur en Alcantara de grande qualité, excellente position de conduite
-Le V6 de 3,5 l de cylindrée délivre 299 chevaux épaulé par les 179 de l’électrique qui générèrent un couple colossal de 500 Nm
-Roues de 21 pouces également directrices à l’arrière et facilitent l’inscription dans les virages et la maniabilité
-C’est la 4eme Lexus de Daniel qui a parcouru plus de 400.000 avec les véhicules de cette marque…
Patrice Vergès, Journaliste (page FB ici), auteur de romans ( Monte-Cristo, Sexa , Sale temps sur le bassin , et d’autres) et de livres de prestige sur les voitures anciennes ou sportives à retrouver ici.
C’est gratuit