Edito : Pour se protéger du coronavirus, le masque agace…
L’Oeil au Beurre de Lenoir : De Bayonne ou pas, tous baillonnés…
22/08/20
Aujourd’hui nous allons évoquer non pas les vaillants basques d’une ville qui donna le meilleur jambon du monde, des grands gaillards bondissant la chistera à la main, excitant des vachettes, glissant sur les vagues, ou s’amusant lors de joutes herculéennes à soulever des charrues.
Non, aujourd’hui, le peuple bâillonné, c’est celui qui est obligé de porter un masque pour enrayer une pandémie.
Avec des effets induits…
Budget personnel Covid
Le budget des prochaines vacances va devoir passer dans l’achat en grand nombre de cet article disgracieux. À 80 cts l’unité et à raison de 5 par jour en moyenne, c’est plus de 120€ par mois qui s’évaporent du compte en banque…
Communication entravée
L’inconvénient du masque, c’est qu’on ne voit plus son interlocuteur sourire. L’avantage c’est qu’on ne le voit plus non plus tirer la tronche, ni être obligé de subir sa mauvaise haleine.
Mais l’absence de bises ou poignées de mains, indicatrices d’éléments permettant de pressentir d’entrée de jeu à qui l’on a affaire, l’absence d’expression sur le visage, cette aseptisation des contacts rendent les relations humaines fades, tristes et froides comme un sandwich de supermarché.
Une rentrée rock’n roll
La rentrée scolaire va être rock’n roll pour les profs comme pour les ados. On souhaite bon courage aux enseignants et aux chefs d’établissement pour leur faire respecter le port du masque du matin au soir.
Une asphyxie individuelle et collective
Le port du masque lors d’un effort physique est une aberration. A vélo, par exemple. La Fédération française des usagers de bicyclette (FUB) explique que « La pratique assure d’elle-même la distanciation physique d’au moins un mètre avec les autres, et compte tenu de la ventilation naturelle à une certaine vitesse, le risque de contagion à vélo est nul ou extrêmement faible, par opposition à la proximité des citoyens dans l’espace public. »
Des effets secondaires immédiats connus et non négligeables
Le port du masque prolongé peut provoquer :
-des maux de tête ou une somnolence par une diminution de l’oxygénation sanguine et une augmentation du dioxyde de carbone dans le sang,
-une résistance accrue des voies respiratoires avec des difficultés pour respirer, et
-un affaiblissement du système immunitaire, avec un risque accru d’infections.
Convaincre à tout prix, pour le gouvernement. Et pourtant…
Face à la nécessité pour les autorités de convaincre du bien-fondé du port du masque et au rouleau compresseur mediatique qui installe un climat anxiogène, des questions nous titillent quand même :
-Quels sont les effets à long terme sur la santé suite à une respiration entravée de longue durée?
-Quelles sont les conséquences sociales pour une société masquée ?
-Quelles sont les conséquences psychologiques dues au port d’un masque, avec un comportement basé sur la peur de l’autre, de la contamination ?
-Quelles sont les conséquences environnementales de la fabrication et de l’élimination de milliards de masques en circulation depuis le début de la crise?
Et surtout, comment les gouvernements veulent-ils y répondre ? Ces sujets impactants à moyen et long terme ne sont jamais abordés. Seule la problématique économique est prise en compte.
Le Bassin va revenir à sa tranquillité
Avec un confinement mondial puis l’obligation du port du masque par des milliards de personnes à l’échelle planétaire, c’est un moment sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Et le Bassin n’y a pas échappé.
Mais soyons positifs. Une fois les vacances terminées et les estrangeys rentrés chez eux, la situation devrait s’assainir, et la tranquillité revenir.
Sauf pour le gibier et les promeneurs en forêt. Car la chasse va reprendre… Covid ou pas.
Bon dimanche et à la semaine prochaine…
Michel Lenoir
Directeur de publication
Illustrations Copies écran internet