Les photographes d’ici aiment bien y aller quand l’orage gronde ou que les vents fouettent le visage, la peau criblée par les rafales de sable d’or. Comme notre collaborateur Clément Viala le jour de la tempête Miguel.
Mais qui dit baignade, pense qualité de l’eau.
Mais pour faire connaitre son action de prévention et d’information sur la qualité des eaux du Bassin, le SIBA organise deux jours de com sur « les actions mis en œuvre pour préserver la qualité de l’eau sur le Bassin et partager les enjeux avec le plus grand nombre, et échanger sur les actions mises en œuvre pour préserver la qualité des eaux du Bassin. »-Le 25 juin : Les habitants du Bassin pourront poser leurs questions sur la qualité de l’eau, sur les actions du SIBA à l’Eau’ditorium à Biganos. De 14h à 20h, à L’Eau’ditorium, au sein du pôle Assainissement du SIBA (jouxtant l’Usine Smurfit Kappa), 2a, avenue de la Côte d’Argent à Biganos
-Le 26 juin : Les professionnels du Bassin d’Arcachon, sont invités à participer à un ou plusieurs ateliers, au Palais des Congrès d’Arcachon. De 9h00 à 13h00, La réstitution finale du réseau dédié aux micro polluants (REMPAR) Public : scientifi ques / associations environnementales / partenaires des réseaux REPAR. Ateliers l’après-midi. Au Palais des Congrès, Bld Promenade Veyrier Montagnères, à Arcachon.
Tous les détails du programme sur ces deux jours d’eau en partage, ici.
Un atelier pertinent : Qualité des eaux de baignade : que doit-on dire à nos visiteurs ?
On notera parmi les ateliers de l’après-midi, celui à 18h intitulé : « Qualité des eaux de baignade : que doit-on dire à nos visiteurs? », plus particulièrement destiné aux Professionnels du tourisme et Partenaires de la marque B’A.
La réponse est dans la question, qui pourrait laisser à penser qu’on ne peut pas tout dire aux touristes et futurs résidents.
Réseau des eaux usées du SIBA
C’est vrai. Notamment s’il faut commencer à expliquer pourquoi la Préfecture a interdit la semaine dernière (puis réautorisé ce vendredi) la commercialisation des huitres du Banc d’Arguin, infectées selon le réseau de surveillance de l’Ifremer, par les bactéries Escherichia coli (issues de matière fécale).
Sur ce banc de sable, les huitres poussent plus vite qu’ailleurs en raison des 300 millions de m3 d’eau qui rentrent et sortent du bassin sous l’action de la marée.
Mais les courants sont capricieux, et le Wharf de la Salie, sur la cote océane sud de La Teste, où se rejette les eaux usées (et traitées par le SIBA) de tout le Bassin d’Arcachon, n’est pas si loin.
L’intercommunalité assure que le système de traitement a été calibré pour répondre aux besoins (sans jeu de mots) même aux périodes de forte affluence ou de fortes pluies.
En principe. Mais les huitres et les surfers ne semblent pas toujours de cet avis.
A moins que ce ne soit dû à la fiente des oiseaux…
Afin de se démarquer de ses concurrents, les Opticiens d’Acuitis, à La Teste de Buch, « sensibles à l’art, à la réflexion, l’échange et le lien social qu’il permet » exposent des artistes dans leur magasin. Un événement éphémère trimestriel, pour promouvoir des œuvres d’artistes locaux. Cette semaine c’est la mère et fille Gilda-B et Isabelle Gilais, qui inaugurent le concept.
Michel Lenoir