L’écologie alibi … pour nous piquer des ronds !

Le coup de plume du dimanche : Il était une mauvaise foi(s)… 24 taxes au nom de l’environnement  !


24/07/16


L’écologie alibi

piqure ecologieNous payons nos impôts souvent avec réticence. Pour qu’un impôt soit mieux accepté par le contribuable, ce dernier doit avoir le sentiment que cet impôt est juste et donne lieu à une redistribution sociale. Depuis l’impôt sécheresse de 1976 destiné aux paysans, que beaucoup ont, alors, trouvé immotivé, l’État a compris qu’il fallait préparer l’opinion pour qu’elle accepte un nouvel impôt.

Nul n’ignore le réchauffement de la planète. Et ceux qui le contestent avec des preuves avérées ou pas, sont soit ringardisés et ostracisés, soit récemment virés de la télé. Le réchauffement de la planète ne doit surtout pas être contesté car il génère des impôts que le contribuable doit trouver justifiés. Pour masquer le mot impôts ou taxes qui effraient, l’État les a rebaptisés « Fiscalité environnementale ».


24 nouveaux impôts pour sauver la planète

Avez vous idée combien de nouvelles taxes écologiques ont été crées depuis 2008, sous le prétexte de sauver notre terre rien qu’en France ? C’est ahurissant ! 24 nouveaux impôts environnementaux.

On ne va pas tous les lister. Voici les principaux.

Évidemment, on se doute que ce sont les produits pétroliers déjà écrasés par les taxes et autres TVA, qui sont le moins épargnés par cette fiscalité environnementale au nom de la sauvegarde de la planète.

Une fiscalité environnementale a été également créée sur l’électricité. Comme cette électricité est majoritairement fournie par des centrales nucléaires, on a également inventé une nouvelle taxe sur l’énergie nucléaire sans oublier une taxe sur les ordures ménagères. Sur l’eau également. Ce n’est pas bien de consommer de l’eau !

Ah, j’oubliais, sur les avions, une riche idée de Jacques Chirac, Ce n’est pas bien de prendre l’avion. Aussi, sur les voitures de société, (en plus de la TVS), ça doit polluer les patrons.


65 millions € dans les caisses de l’Etat.

Bref, ces 24 nouvelles taxes qui ne règlent en rien le réchauffement de la planète, ont l’avantage de faire entrer subtilement sous l’alibi de l’écologie, 65 milliards d’euros cette année dans les caisses de l’État. Presque autant que l’impôt sur le revenu. Et comme dit la pub, c’est pas fini !


patrice verges retailléPatrice Vergès, Journaliste, romancier, chroniqueur à InfoBassin et Radio Cap-Ferret.


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