Cuisine : Une recette de l’indispensable marinade…
Recette : La marinade, pour une saveur différente (par Lyselotte)…
11/11/17
La marinade, comme chacun ne l’ignore pas, est un ensemble d’ingrédients solides, liquides ou en poudre que l’on mélange et dans lequel on met à macérer les viandes, les poissons et même les légumes afin de leur conférer un goût particulier qui leur donne… un goût différent du leur.
Cette recette (mais il en existe des milliers), je l’aime bien car l’on peut y faire tremper aussi bien de la viande rouge que des volailles, des gambas ou du thon et même les légumes* si l’on est joueur.
J’avoue à ma grande honte, que je ne mesure jamais les proportions des ingrédients que j’utilise pour les recettes salées. Pour la pâtisserie (qui, si vous me suivez, n’est pas ma spécialité), je m’astreins à peser, mais là, je fais tout au pif.
Ingrédients
Il faut donc :
– De la sauce soja
– Du vinaigre balsamique
– De l’huile d’olive
– Une gousse d’ail
Et pi c’est tout.
Préparation
Vous mélangez le tout en goûtant de temps en temps et quand c’est à votre convenance, vous y mettez à trempez de belles darnes de thon** par exemple.
Vous pouvez les laisser ainsi mariner-là (je ne pouvais pas la rater, celle-là), au frais, toute une nuit, ou une heure ou deux. De toute façon, le résultat sera fameux.
Saisir ensuite sur la grille du barbecue ou dans une poêle très chaude. Attention, cela éclabousse. Les cuire comme un steak, à votre goût. Moi je les aime mi-cuites car elles restent moelleuses, donc pas sèches.
Il en est de même pour les viandes, quelles qu’elles soient.
Notes d’interprétation
* Essayez avec des courgettes coupées en lanière à la mandoline et passées rapidement à la poêle.
** Vous ne trouverez pas de thon dans les eaux du Bassin – ou alors, c’est une autre orthographe qu’il faudrait utiliser pour qualifier cette « espèce-là » et encore ! La bataille est rude quant à la façon adéquate (comme Sheila***) d’orthographier ce mono -syllabe pas très sympathique quand il ne s’applique pas au poisson.
D’aucuns pencheront pour le taon – prononcer ton – qui est un insecte nuisible et désagréable mais pas moche à en croire certains qui trouvent qu’il a de beaux yeux, tu sais. Mes recherches sur Google confirment la chose. Le taon a des yeux magnifiques et spéciaux puisqu’ils différencient les mâles des femelles.
Et là, tenez-vous bien (tenez-vous mieux, aurait dit Pierre Desproges), seules les femelles piquent. En effet, les femelles sont hématophages (beurk), alors que les mâles sont nectarivores (petits anges qui butinent).
Je sais que j’ai sauté du coq à l’âne en passant des yeux au néfaste, mais il fallait que je dénonce ce scandale de Nature.
Dépitée je suis, et du coup, vais revenir au sujet qui m’occupe ici à savoir l’orthographe de « thon » quand on ne cause pas du poisson.
Le dictionnaire de l’argot selon Saint Jean-Baptiste Piedsdepoêle, mentionne THON comme étant un « boudin », de l’un ou l’autre sexe, et désignant une personne sans attraits, ni physiques, ni intellectuels.
En effet, le thon (poisson de la famille des scombridés) peut être gros (jusqu’à plusieurs centaines de kilos) mais il est surtout renflé et ovoïde, sans formes donc. Cette boursouflure, si elle est hydro-dynamiquement efficace, ne crée pas une émotion esthétique inoubliable une fois sortie de l’eau.
Peut-être en sera-t-il de même avec une personne « disgracieuse » dont on ne gardera pas un ineffable souvenir donc, et c’est ce qui me fait pencher pour l’orthographe THON en place de TAON pour clore le sujet…
De toute façon, c’est bien connu, toutes les femmes sont des sirènes.
*** Coluche, je te cligne de l’œil (NDLR : Pour les plus jeunes, la chanteuse Sheila portait des couettes à ses débuts, et le regretté Coluche n’avait pas raté le jeu de mots).
C’est tout ce que j’avais à dire.
Bon week-end !
A samedi prochain …
Lyselotte
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