Eco – logiques : L’espèce humaine en danger. Sauf sur le Bassin, bien sûr …
1/02/15
Le coup de plume du dimanche
Eco – logiques : L’espèce humaine a programmé son déclin. Sauf sur le Bassin, bien sûr …
Plus nos connaissances scientifiques s’affinent, plus le constat apparaît, implacable. L’espace humaine scie la branche sur laquelle elle est assise, et ce avec de plus en plus d’ardeur. Même les grecs n’y pourront rien. Le pognon mène le monde. Et même si vous n’êtes pas d’accord avec la fabrication des habits made in China parce que les usines exploitent des enfants, vous achetez quand même le joli pantalon à 80 € (une affaire!). Pourquoi ? Parce que c’est moins cher. Parce qu’il faut bien s’habiller pour mettre le nez dehors.
Sur-pêche, effet de serre, disparition des espèces, la planète souffre, l’espèce humaine va droit dans le mur et en klaxonnant allègrement . Mais, bon, l’histoire n’a rien de dramatique en soi. Dans moins d’un siècle, elle va coloniser d’autres planètes pour sa survie. On croyait que c’était de la science fiction. Ça devient une évidence.
Au commencement étaient des bactéries dans la soupe primitive de l’océan. Bien plus tard apparurent les dinosaures, qui furent exterminés par un vulgaire caillou venu du fond de l’espace. L’homme, ensuite, prédateur suprême, a conquis la planète, et depuis qu’il a le sens de la propriété, il n’a de cesse de regarder son nombril.
Mais, dans le grand cycle de l’univers, il laissera sa place, à son tour, à une autre forme de vie.
Sauf sur le Bassin , bien sûr.
Parce que, primo, les élections départementales approchent, et segundo, que le Parc national marin du Bassin va siéger en plénière en mars. Les nouveaux conseillers vont prendre à bras le corps, les problèmes qui gangrènent notre futur, dans un bel élan d’unité nationale, comme pour la journée Charlie.
Demain sera radieux, grâce à nous qui les aurons élus, grâce à eux qui vont travailler sans relâche. Mais ils ne sont que le reflet de nos qualités et de nos défauts. Le 22 mars, les beaux jours vont s’ouvrir devant nous, comme un bourgeon au doux soleil printanier. A chacun de se déterminer dans l’isoloir, ou d’écouter le chant de la scie sur la branche …
Bon dimanche !
M. L.
Sur le bassin nos politiques gravitent autour de leurs égos ; mais il en a au moins une qui en a plusieurs , mais tous se satellisent autour de leur nombril…