Cap ferret : Oscar du meilleur coup politico-mediatique de l’année sur le Bassin à Michel Sammarcelli !
31/08/14
Michel Sammarcelli, maire de Lège – Cap Ferret, vient de réussir le meilleur coup de pub politico-mediatique du Bassin de l’année. Sa proposition d’un péage à l’entrée de la presqu’ile, a été très remarquée. Confortablement réélu à l’hôtel de ville, en fin politique, il dessine peu à peu sa vision d’un Cap Ferret nouvelle formule. Alors évidemment, on pourrait développer sur le mode : « Mais où va le Cap Ferret, pendant que le trait de côte s’abime ? … Le Cap ferret prend des airs de nouvelle côte d’Azur …. Flambée des prix de l’immobilier … Arrivées VIP en hélicos pour les vacances … Le Cap serait-t-il victime de son succès ? Etc… Mais le fond du dossier est ailleurs.
Anny Bey avait déjà sorti Arcachon de la torpeur estivale avec un coup de clairon, sous forme de plainte au tribunal pour la participation de la ville à la réception des amis de Nicolas Sarkosy. Mais là, c’est du travail d’expert… Quelque soit la suite donnée à cet ébouriffant projet de péage, le Président du SIBA a déjà gagné, en posant en une seule fois les problèmes de l’envahissement des hordes de visiteurs petit budget au Cap Ferret, du coût de maintenance du trait côtier, et du devenir de sa ville. Il a, en même temps, laissé sans voix l’opposition sur ces sujets.
Concernant les frais du rendez vous sarkosien soulevé par Mme Bey, l’affaire a toutes les chances d’être classé sans suite par le procureur, comme souvent. Et concernant le projet de péage du Cap, on voit mal le conseil constitutionnel, même si son président est un habitué des lieux, aller contre un élément fondamental du droit européen, qui est celui de la libre circulation des personnes.
Évidemment, l’histoire remue la bassinosphère, et va faire des envieux. Car, s’il venait à se réaliser, on ne voit pas pourquoi les autres communes ayant aussi une façade maritime à protéger ou entretenir, ne créeraient pas leur octroi pour la saison estivale ! Jean-Jacques Eroles, et Yves Foulon sauront sans nul doute faire appel à la défense de l’environnent pour renflouer les caisses de leur ville avec un droit d’accès ou de passage.
Finalement, plus subtil que le seau d’eau glacé sur la tête, Michel Sammarcelli vient de lancer le nouveau défi tendance chez les élus : « Si t’as pas un péage à l’entrée de ta commune, t’as raté ton mandat »…
Bon dimanche !
M.L.
