Météo : Impôts en novembre, la dêche en décembre …
Le billet du dimanche
La semaine dernière on causait ici du temps qui passe, avec le changement d’heure. Aujourd’hui, il sera question du temps qu’il fait. Le temps d’hier, d’aujourd’hui ou de demain est le sujet favori des français qui peuvent ainsi s’adonner à leur occupation favorite : ronchonner.
Sujet neutre et consensuel, le ciel permet à de parfaits inconnus de trouver un terrain d’entente l’espace d’une poignée de secondes pour une fraternité de circonstance. Un débat de bon aloi face à l’adversité, face à l’impondérable, le peut etre mais c’est pas sur, le mois d’août le plus humide depuis 50 ans, le mois d’octobre magnifique. Parce que, quand même, hier, et les jours d’avant, sur les plages du Bassin, c’était charmant de voir les bambinos courir droit devant les pieds dans la vase en maillot de bain entraînant derrière eux de petits cerfs volants multicolores qui refusaient obstinément de décoller. Eole était aux abonnés absents. Mais le soleil était là et offrait la douceur d’un été indien prolongé appréciable. Or donc, pourquoi cette propension à vitupérer le ciel ? Pourquoi la météo nous importe-t-elle tant aujourd’hui ? Malgré l’arrivée d’internet, les présentateurs météo sont toujours les grand prêtres d’un culte suivi par des millions de fidèles, qui zappent frénétiquement d’une chaine à l’autre pour trouver du soleil…
Côté prévisions, il faut avouer que les dictons d’antan ont pris un sacré coup de vieux. Essayez le mois prochain de caser à un collègue au bureau « En décembre, fais du bois et endors-toi », votre cote de popularité dans la catégorie neuneu va grimper aussi sec autour de la machine à café. En fait, au delà des pitreries sexies des miss météo de canal + , on veut savoir, on veut être sûr, pour pouvoir s’organiser.
A l’époque du « je contrôle tout, et tout de suite », pour la génération zapette, l’incertitude qui vient du ciel ne cadre plus dans l’agenda. Pourtant, il faudra s’y habituer. Les temps changent, et le temps change, avec le réchauffement climatique. En politique c’est pareil et on méditera avec abnégation le diction du jour «Taxes en novembre, la dêche en décembre ». Mais, comme disait Albert, tout est relatif …
Bon dimanche
Michel Lenoir
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Et, ceux qui ,comme moi, ont un mec à la maison qui en effet tous les soirs lorgnent « toutes les météos » sur plein de chaînes …des fois que la « st Luc » amène le grand « truc ».!!..et que le « mal bleu » (celui qui gagne les paloumayres du coin ts les ans en octobre/novembre) ne les reprenne enfin !
Mais pour comprendre ça faut le vivre !! RD