Bien-etre : Savoir choisir son alimentation

Les idées psy : Du bon usage de l’alimentation, facteur d’equilibre…

Par Patrick Filipe, Infirmier D.E, Psycho-Praticien.


27/12/19


InfoBassin vous propose une rubrique hebdo autour de la psychologie, avec chaque semaine, des conseils, des analyses, des sujets qui vous peuvent vous concerner.


logo plage fm sans phrasefilipe lenoir plage fm 2Retrouvez Patrick Filipe au micro de Michel Lenoir

sur PLAGE FM  89.1

Les dimanches à 7h35 et à 20h

Et le vendredi à 13h30


RadioEcoutez ici la rubrique en podcast audio enregistrée sur Plage FM, 89.1 avec Patrick Filipe au micro de Michel Lenoir en 3mn (rubrique Les Idées Psy ) !


« Que ton alimentation soit ta première médecine » Hippocrate


Parler de l’alimentation, c’est parler de la nutrition qui intègre des facteurs comportementaux, psychologiques, et physiques.

Un déséquilibre alimentaire engendre l’apparition et le développement d’une partie des maladies chroniques fréquentes. Ce n’est maintenant un secret pour personne…

De nombreux travaux montrent l’impact de facteurs nutritionnels sur la survenue de cancers, de maladies cardiovasculaires, de l’obésité… La liste est longue.


Quand a recherche s’en mêle

Jusqu’alors orienté santé publique, la recherche étend son expertise à d’autres domaines. L’absence de qualité nutritionnelle intervient dans certaines maladies (polyarthrite, SEP, allergies, dépressions, dyspnée, troubles cognitifs, dégénérescence oculaire…). Certains aliments, nutriments et comportements augmentent les facteurs de risque.

Actuellement, il est recommandé « qu’une alimentation suffisante, équilibrée et diversifiée est indispensable à la croissance, au maintien de l’immunité, à la fertilité ou encore à un vieillissement réussi ». Notre alimentation a donc une action préventive tant sur le point quantitatif que qualitatif.


En France, le PNNS (Plan National Nutrition Santé) en 2011proposait des recommandations nutritionnelles pour prévenir l’apparition de certaines maladies et promouvoir la santé publique.

Il y a eu une actualisation en 2017 du Haut Conseil de la Santé Publique qui encourage à:

-privilégier les produits non transformés, bruts et de saison (pour limiter la consommation d’émulsifiants, d’édulcorants, de colorants…)

-éviter l’usage de compléments alimentaires

-privilégier les produits issus d’une agriculture limitant l’apport en pesticides


Les fondamentaux, dans votre assiette…

-Fruits et légumes : au moins 5 portions de 80 à 100 g par jour (crus, cuits, frais, surgelés ou en conserve).

-Fruits à coque sans sel ajouté une petite poignée par jour

-Légumineuses : au moins 2 fois par semaine (les lentilles, fèves, pois chiches, haricots secs…)

-Produits céréaliers : tous les jours (riz, pâtes ou pain complets…).

-Produits laitiers : 2 portions par jour

-Viande : privilégier la volaille et limiter la consommation de viande rouge à 500 g par semaine

-Poisson et fruits de mer : 2 portions par semaine


alimentation idp filipe-Charcuterie : limiter la consommation à 150 g par semaine

-Matières grasses ajoutées : à limiter. Privilégier les matières grasses végétales, et notamment les huiles de colza, noix et olive.

-Produits sucrés : à limiter

-Boisson : favoriser l’eau

-Sel : A réduire

-Activité physique : au moins 30 minutes par jour, 5 jours par semaine


Choisir ses aliments

Pour vérifier l’identification des aliments de bonne qualité nutritionnelle lors de ses achats, on peut utiliser :

-les nutri-scores (étiquetage système 5 couleurs basé sur un logo de A à E et du vert au rouge, établi en fonction de la valeur nutritionnelle d’un produit alimentaire).

-les applications (type yuka) pour décoder les produits vendus à foison dans les Hypermarchés et autres supérettes utiles pour éviter tout dérapage.


Comportements alimentaires des français

L’étude Estéban (étude de santé sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition) s’est intéressée aux habitudes alimentaires en fonctions des disparités socio-économiques des Français. Les comportements alimentaires des français ont peu évolué entre 2006 et 2015.


42 % des adultes et 23% des enfants consomment au moins cinq fruits et légumes par jour. Les apports en acides gras saturés, en sucre et en sel persistent. Les apports en fibres restent insuffisants. Les classes aisées appliquent les recommandations nutritionnelles. Les classes moyennes à faible revenu  consomment une alimentation de moindre qualité nutritionnellequi favorise l’obésité et les maladies chroniques. Cette alimentation reste la plus accessible aux petits budgets.


De la publicité ?

Les enfants et les adolescents sont ciblés par des stratégies publicitaires agressives. La publicité promeut des produits trop gras, trop salés et trop sucrés avec le petit message sanitaire de prévention : «Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé ». Cela se traduit par une augmentation de 45 % du grignotage dans les minutes qui suivent le spot publicitaire.


Une étude américaine estime ainsi que 1/3 des personnes obèses ne l’auraient pas été sans la publicité. De plus, les techniques marketings de l’industrie agroalimentaire évoluent rapidement et investissent le numérique.

Les travaux de l’équipe de Didier Courbet de l’université d’Aix-Marseille, ont démontré que ces publicités agissent en associant des marques à des émotions positives. Doit-on conserver la télévision dans nos salons et dans nos chambres ?


Pendant que la recherche expérimente, étudie, confronte des cohortes, de nouveaux aliments qui seraient hautement cancérigènes arrivent : les aliments ultra transformés. Ils contiennent notamment un grand nombre d’additifs (près de 350 sont actuellement autorisés en Europe). Que dire des aliments contenants des pesticides provenant de très loin…


Agir à son propre niveau

Le bon sens et le faire soi-même. Faire à manger, c’est savoir ce qu’il y a dans l’assiette. Peut-être pas tout mais déjà savoir comment cela a été transformé est un premier pas ! Pour ce qui est de la provenance, prendre local, c’est déjà faire une économie sur l’impact carbone…

Pourquoi pas la naturopathie ? Elle est reconnue par l’OMS comme la 3ème médecine traditionnelle mondiale.

Elle aide à faire le point sur « l’état du corps » et à réajuster. C’est une approche spécifique qui repose sur l’art de rester en bonne santé, d’être acteur et de prendre soin de soi par des moyens naturels…


Bonnes fêtes !



Patrick Filipe

filipe seul plage fmPage FB patrick.filipe.33770

Psycho-Praticien. Thérapie cognitive et comportementale, analyse transactionnelle, hypnose

Consultations aux Cabinets à Andernos et La Teste de Buch, ou à domicile.

Sur RDV au 0662895392 ou par courriel à f.patrick29@gmail.com

Illustrations: Copies écran internet


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