Agressions sexuelles à Arcachon, pollution océane, promo du Cap Ferret…
L’Oeil au Beurre de Lenoir : Un regard décalé sur l’actu du Bassin et d’ailleurs
23/03/19
La revue de presse (citron)
Arcachon
Nouvelles plaintes pour agressions sexuelles présumées au centre de loisirs d’Arcachon.
Contre un animateur et … la mairie, pour non assistance en personne en danger.
SO a publié vendredi un article (voir ici) concernant de nouvelles plaintes déposées dans le cadre et en marge de l’affaire Mes Derambarsh et Vallat, les avocats de dix familles de victimes présumées, hier, à Bordeaux.
(En italique des extraits de l’article)
Deux ans après la mise en examen d’un ancien animateur du centre de loisirs Les Mille Potes, à Arcachon, pour « viol » et « agression sexuelle » des avocats de familles ont annoncé, jeudi, qu’ils déposaient sept plaintes et attaquaient la mairie.
« Ces sept plaintes visent également la mairie d’Arcachon, dont dépendent Les Mille Potes. Nous lui reprochons une “non-assistance à personne en danger” et une “mise en danger de la vie d’autrui” », avancent les avocats parisiens qui s’interrogent, notamment, sur « les conditions de recrutement de l’animateur, fils d’une employée municipale ». « Rien, dans le dossier, ne montre qu’il disposait de la formation nécessaire pour encadrer de jeunes enfants. Nos clients ont le sentiment que l’on a fait entrer le loup dans la bergerie », accusent-ils.
Limiter l’impact pour la ville
Certains (parents de victimes présumées) se sont exprimés, mais uniquement sous couvert d’anonymat. « Nous avons l’impression que tout a été fait pour étouffer cette affaire. Nous avons appris les soupçons qui pesaient sur l’animateur en ouvrant le journal, plusieurs jours après la première plainte. Avant, nous n’avions été informés de rien. Notre fille avait 3 ans. On l’a tout de suite interrogée. On la sentait fuyante, mais elle nous répondait “non”, quand on lui demandait si quelque chose s’était passé. Quelque temps plus tard, elle a décrit avec ses mots une pénétration digitale et nous a expliqué que l’animateur lui avait fait promettre de ne rien dire car “papa allait être en colère” et “maman allait beaucoup pleurer”. Le ciel nous est tombé sur la tête », raconte un couple qui déclare n’attendre qu’une chose : « Que toute la lumière soit faite sur cette affaire ».
Le maire interpelé au conseil municipal
En avril, en réponse à une attaque d’un opposant municipal, le maire et sa majorité avaient publié un communiqué, dans lequel ils rappelaient que l’animateur mis en cause avait été « immédiatement écarté », le 28 décembre 2016, date de la première plainte. « Les familles signalées par les autorités de police et de justice ont été contactées et reçues par le maire. Nous avons accompagné les victimes et leurs familles en mettant en œuvre rapidement des mesures de nature à répondre à leurs attentes, en les soutenant et les accompagnant, notamment par une aide médicale et psychologique, ainsi qu’un numéro d’appel téléphonique dédié », précisait le texte.
(Les avocats) ont saisi la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Bordeaux, lui demandant des actes d’enquête complémentaires. Ils réclament des auditions supplémentaires d’enfants, d’anciens collègues du mis en examen et aussi de personnels de la mairie. L’audience, non publique, s’est tenue dans l’après-midi. La chambre de l’instruction rendra sa décision en mai.
Les familles comptent organiser une marche blanche, à Arcachon, le 19 mai.
On n’arrête pas si facilement une lame de fond…
C’est parti pour la promo du Cap ferret… Heu, pardon , du dernier film de Guillaume Canet « Nous finirons ensemble »
Une avant-première du film en présence du réalisateur, Guillaume Canet, et de toute l’équipe est prévue jeudi 18 avril à l’UGC de Bordeaux à 20h45.
Ne vous y précipitez pas, c’est déjà complet.
La suite du désormais culte « Les Petits Mouchoirs » sera diffusée partout en France dès le 1er mai.
Il faudra encore un peu de patience, pour que les aficionados sortent les leurs (de petits mouchoirs) et que les figurants du film se voient sur le grand écran avec la famille et les ami(e)s…
Naufrage du Grande America : Acide !
Le navire était rempli de 1000 tonnes de matières dangereuses
Sale temps pour la faune et la flore océane : L’armateur a communiqué aux autorités le contenu du bateau qui git au fond de l’océan (à supposer qu’il soit exact…).
Une partie de la cargaison a brûlé, une autre dérive au gré des courants et du vent, une partie est resté au fond de l’eau.
Le contenu du fret en partance pour le Maroc laisse un goût amer, on peut même dire acide…
Puisque parmi les plus de 1000 tonnes (quand même) de matières dangereuses, les poissons vont pouvoir déguster en open-bar 720 tonnes d’acide chlorhydrique, 16 tonnes de White Spirit, 82 tonnes d’acide sulfurique et 85 tonnes d’hydrogénosulfure de sodium, et au dessert allume-feux, aérosols, et autres biocides. etc
Dans les soutes se trouvaient aussi 190 tonnes de MGO (marine gasoil), 2200 tonnes de IFO 380 (intermediate fuel oil) et 70.000 litres d’huile.
Télécharger le détail de la cargaison et photos, ici (doc prefecture)
Où en est la dépollution ?
La préfecture maritime a communiqué ce samedi : « En fonction des conditions environnementales, chaque navire adapte sa technique pour optimiser l’efficacité du ramassage de la pollution. Équipé de « sweeping arms », le Ria de Vigo concentre la pollution le long du bord avant de pomper l’hydrocarbure. »
Merci à eux.
Les premiers oiseaux mazoutés ont déjà commencé à payer l’addition, et sont arrivés sur les cotes, notamment à Hendaye et les Landes.
Pour les boulettes, on ne sait pas encore…
Michel Lenoir
Illustrations : Copies écran internet. Pollution images Marine nationale
